1. |
J'aime les petits gestes
03:54
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J aime tous les petits gestes Les discrètes connections Les furtives connivences
Les secrètes relations
J'aime la main posée
D'une mère sur son enfant J aime le regard tendre Que s'échangent les amants Qui s’échappe de 2 amants
J aime quand ma femme rit D' mes histoires à la gomme J aime le clin d'œil complice D'un grand père trop bonhomme
Et le rire camouflé
D'une voisine de métro Lorsqu'elle entend ma fille Chanter un peu trop haut
J'aime la complicité
Des amis de longues dates J aime la sincérité
D'un frère souvent bonne pâte
l'attention d'un enfant
Au bruit de l'eau qui pique Et la main qui se tend
Partageant un picnic
J aime les gens qui se lèvent Offrent leur siège à d'autres Ceux qui savent sourire Sans se croire des apôtres
J aime ceux qui tiennent les portes
Qui retardent l'ascenseur ceux qui donnent à la vie
une sorte d’apesanteur
quand l'ego disparaît Et que l'autre c est moi Quand je sais être à toi En ressentant la joie
C’est du simple du facile du comme à la maison avant d'savoir les offrir j’avais reçu ces dons
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2. |
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Petite Lucie devant sa cuisine
Goute son cadeau en le regardant
Son sourire est chaud
Elle s’illumine
Et elle trépigne du haut de ses trois ans
Est ce que plus tard elle aimera la cantine ? Ou bien les grands restaurants
Nous saurons bien ce que demain destine En vivant le moment présent
C’est avec elle que j’apprends
Petite fille aime Aretha franklin
Elle fait des pas de deux en l’écoutant
Elle se croiseraient, seraient certainement copine Tant l’amour qu’elle a en elle se ressent
Moi je me serais mis un peut de brillantine Mais tout en elle est éclatant
Son corps si léger quand elle se dandine Ferait s’envoler un corps mourant
Je le sais j’ai des ailes maintenant
Petite Lucie aime la médecine
Elle soigne ses poupées ses grands parents Ecoute mon cœur comme il tambourine Distribue des bisous enthousiasment
Et lorsqu’elle inspecte les narines C’est toujours minutieusement Surveillant les bobos les éliminent A grand renfort de pansements
Même pour une table ou un banc
Petite Lucie est tellement câline
Qu’elle fait fondre le cœur de ses parents Elle promène sa vie hors de la routine Entraine ceux qu’elle aime comme un océan
A ceux qui veulent l’avoir pour voisine
Elle tend ses bras se réjouissant
Les ouvrant sur un monde au mille collines Où les fou-rires vont librement
Et souvent je les entends
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3. |
Les dimanches
05:02
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Le petit jour se lève
Et j’entends quelques pas Traverser est ce un rêve
Non je ne le crois pas
La chambre le couloir la cuisine et enfin
Dévaler sur le lit direction les coussins
C’est dimanche
C’est comme un jour de vacance Et quand on a la chance
De partager cela
Aujourd’hui c’est la trêve Je ne travaille pas
Je m’occupe de mes rêves La famille dans les bras Je presse des oranges
Ma fille adore cela
Sa maman quitte les anges Et nous effleure des doigts
C’est dimanche
C’est comme un jour de vacance Et quand on a la chance
De partager cela
Nous irons au marché Au devant de Claudi
Je lui achèterai du chou Peut être des radis
Une salade surement
Et puis deux avocats
Lucie voudra un fruit et elle le choisira
De retour au bercail Direction les fourneaux Ce midi c’est poisson frais Et quelques poireaux
Y ‘aura de l’eau qui pique Et du fromage aussi
En dessert de la glace Une après c’est fini
C’est dimanche
C’est comme un jour de vacance Et quand on a la chance
De partager cela
Une petite sieste
Et puis si il fait beau Une grande promenade Au parc au bord de l’eau
Parfois je quitte mon corps Et je pense à demain
Les soucis me reprennent l’inquiétude me revient
Alors tout contre moi Je sers mon enfant
Et avec tendresse J’embrasse sa maman Je me rapproche d’elle Et je me sens revivre Traverserai la semaine Atteindrai l’autre rive
Jusqu'à dimanche
Qui est comme un jour de vacances Et quand on a la chance
De partager cela
Oui les dimanches
Qui sont comme des jours de vacances
Et quand on à la chance
De partager cela
Les dimanches
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4. |
Dans mon bureau
03:48
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Dans mon bureau
Je reçois
Des enfants qui ne parlent pas Enfants qui ne ressentent plus A force d’avoir trop attendus
Dans mon bureau
Je reçois
Des enfants sans mère, sans papa Enfants qui ont beaucoup perdus Par suite d’événements imprévus
Dans mon bureau
Il y a des pleurs
Et parfois des larmes qui glissent Dans mon bureau
Il y a des peurs
Qui lentement sortent des coulisses.
Dans mon bureau
Je reçois
Des enfants qui ne pensent pas Des enfants qui ne bougent plus Ou au contraire qui trop remuent
Dans mon bureau
Je reçois
Des enfants qui sont insultés Des enfants qui sont malmenés Et qui vivent des injustices
Dans mon bureau
y adelacolère
et parfois de la haine qui crisse
dans mon bureau
il y a de la honte
et des paires de joues qui rougissent
Mais dans mon bureau
Il y a parfois
Un rayon de soleil et de la joie Un rire d’enfant qui se libère Un rayon d’espoir sur sa terre Dans mon bureau
Se dessine les contours
Des rencontres de chaque jour
Les émotions du quotidien
Qui circulent comme des petits riens Dans mon bureau
Il y a de l’amour
Et des tentatives d’être juste
En espérant quitter les tours
Que l’on croie nous rendre robuste
Et quand le soir
Je ferme la porte et les volets
De ce haut lieu
Ou toutes ces vies à la mienne se relient
Tous ces enfants je remercie Même si je sais que je leur donne Qu’il sache que je reçois aussi.
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5. |
Les yeux de son âme
05:19
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la vie est ainsi faites
que l’on ne peut s’enfuire
la vie n’est pas parfaite
mais elle peut sourire
à ceux qui savent lui dire des mots tendres
Et les yeux de son âmes regardait dormir
dans son lit cette dame qui rêvait de partir
Attendri par son charme
Ils voulurent offrir
trois voeux à cette femme qui les avait laissé lire dans son coeur sans enfuir ses désirs
Et les yeux de son âmes émus à en rougir esquissèrent une larme avant de tressaillir
Le premier voeux des troix fut de pouvoir partir
voir un océan de soie
le second fut de rire`
en compagnie du roi des émirs
le temps d’un rêve cette dame a retrouvé le sourire
voyant les yeux de son âme se fermer pour s’endormir
Le troisième voeux ma foi je ne saurais le dire
car elle se tenue coi.
elle voulait retenir
les amis qui savaient adoucir ses soupirs
depuis les yeux de son âme ne cessent de revenir chaque soir voir la dame qui les attend sans faiblir
depuis les yeux de son âme ne cessent de revenir chaque soir voir la dame pour son plus grand plaisir
LaLaLaLaLa
La vie était ainsi faite qu’elle ne pouvait s’enfuire sa vie n’était pas parfaite mais elle avait pu sourire à celle qui avait su lui dire des mots tendres
et les yeux de son âme regardent dormir
dans son lit cette dame
qui ne veut plus partir
et les yeux de son âme encore cette nuit, regardent dormir
dans son lit cette dame qui ne veut plus partir
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6. |
Jet set party
04:18
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Il remugle en ces lieux, des relans de latrines
Et de rires cravant ainsi que des bernaches
Il paraît que ce soir descendra Proserpine
Mais qui a dit vingt dieux revoilà la ganache
J’ai du blé qui en veut à m’en crever les fouilles
Les barons et les cloches draine leurs héroïnes
Le demi monde s’amuse et s’a pu la magouille
Allez c’est ma tournée, j’offre la cocaïne
On laisse aller l’ivresse
Satan brouille les cartes
Les jeunesses se cambrent
Les vieux sont au spectacle.
Et bavent leur distillat
Quand un repli s’écarte
Leur gueule de Satyre
Comme des réceptacles.
Les vi-contesses jappent et piaillent et criaillent
Elles ont la grâce altière
La cuisse madrilène
La joue enrubannée
De ridules en pagailles
Mais qui connaît vraiment
L’âge du capitaine
Les rombières se pâment au plein jeu de mes rimes
Elles grésillent en sous main des rires de catacombes
Et moi que voulez vous, baiser n’est pas un crime
Leurs charmes nécrophiles valent qu’on y succombe.
Refrain
Les mots ce sont des chiens
Que je dresse à la botte
Qu’ils m’implorent et me prient
Jusqu’à rocamadour
Avec le pied au cul, j’alterne la carotte
Tant si bien qu’à la fin, le verbe s’enamour
Et quand lassé de plaire de mendier mes caresses
Tandis que les pochardent s’encroute les ovaires
Enfui en tapinois, je cède à la paresse
Accroupi sous la table
En pourléchant les verres
Refrain
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7. |
Ailleurs
04:06
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Ailleurs il y a des chamans
Des sorciers guérisseurs d’âmes Et des guerriers qui n’ont pas peur D’ailleurs
Ailleurs, ils vivent dans des villages
Ils font du feu, écoutent les sages
Et leurs jours passent comme nous une heure Ailleurs
Ailleurs loin de tous ces pleur Nous pourrions enfin être Juste un peu de chaleur
Et simplement des êtres
C’est le suprême honneur Alors partons ensemble Vivre ailleurs
Je dis partons ensemble
Ailleurs la caravane
S’enfonce lentement dans la savane Et leurs voix résonnent en cœur Ailleurs
Ailleurs loin de toute nos horreur Ils ont peut être fait moins d’erreur Sachant conserver les couleurs
De l’ailleurs
Refrain
Pour nous le meilleur ce serait le bonheur D’ailleurs le bonheur est ailleurs
Et l’on recherche cette lueur
Cette indiscernable saveur
Ailleurs
Et l’on recherche cette lueur, ailleurs
Parce qu’ils l’ont dans le cœur, ailleurs
Si indiscernable saveur d’ailleurs
Qu’on oubli l’avoir dans nos cœurs d’ailleurs Jusqu'à chercher cette lueur, ailleurs
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8. |
J'aimerais tant
02:50
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J aimerais tant
Qu'elle soit fragile dans mes bras J'aimerais tant
Me sentir un géant
J aimerais tant
la voir de lubrique façon Et l'idée de la caresser par mon désir emporter
J'aimerais tant
l'envie la voir nue
Comme dans les belles histoires, Par son corps être ému
J aimerais tant
J aimerais tout
J aimerais trop
Et peut être en mourrais
Qu'il ne me manque plus rien Ou que je perde tout
Ou bien que je découvre Que je la manque encore
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9. |
Les grandes occasions
04:08
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C’était pour les grandes occasions Pour les baptêmes, les communions A Noël ou à l’Ascension,
Que s’exerçait cette tradition.
Chacun partait tôt le matin, Tombant de haut, venant de loin. Tous rassemblés pour un festin Avec des rires et des chagrins.
Refrain :
Ces longues journées de retrouvailles Cousins cousines vaille que vaille
Se terminant par j’veux pas qu’tu t’en ailles Demain seront des souvenirs de taille
On discutait, on mangeait bien
Les enfants quittaient la table pour un rien, La balançoire, les cris du chien
Ou bien l’arrivée d’un voisin.
Et puis venait l’heure du gâteau
Chacun préparait son morceau de piano Les parents étaient fiers de nous
Bien sur mémé pleurait beaucoup
Refrain
La nuit tombait il fallait rentrer
Et on s’retrouvait tous sur le pallier On arrêtait pas s’embrasser
Mais nos baisers disaient restez
Chacun montait dans sa voiture
Ceux qui restaient, jouaient les dures
Mais continuaient à saluer
Tant qu’les autres étaient encore dans l’allée.
Ces grands moments, ces p’tits détails
C’est pour toujours et ou que j’aille
Et même quand je serai plus grand,
J’aurai toujours se rêve d’enfant
Venez on va construire une cabane,
une grande baraque qui aura du charme,
pour faire nos futures retrouvailles.
Venez on va construire une cabane
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10. |
Ma mère à moi
03:13
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Certains auraient voulu avoir ma mère à moi
Dans ces moments là
Nombreux sont ceux qui auraient voulu avoir ma mère à moi Dans ces moments là
Ces moments ou la joie est si énorme
Qu’elle coince dans la gorge
Tous ces moments qui si on ne les partagent pas S’éteignent avec soi
Refrain
Un regard, une admiration Une lueur d’espoir
Un sourire, une passion, Le temps de s’émouvoir
Refrain
Ces moments la de désespoir
Où l’on se croit seul
Ces moments la ou notre histoire nous saute à la gueule
Refrain
Aujourd’hui et plus grand
Je suis prêt et partage là
Ma mère à moi
Et j’n’aurai certainement pas besoin de me mettre à genou Pour offrir ma mère à vous
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11. |
Nougaro
04:09
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Nougaro
Toi qui écrit sur les grands noms du jazz Je veux te rendre hommage
Avec ces quelques mots
Toi qui pose ton seau
Sur des phrasé mythique Apprend moi ta technique
Pour que je sois moins sot
Donne moi
La recette de ta verve tranquille Est ce un masque d’argile Qui peut me rendre beau
Ou faut il que je trime Dans une galère a rames Vers la terre d’Achille
Sur le sol des héros
Nougaro
Toi le poète sans amertume Je te prête ma plume
Si tu m’écris un mot Dédicace loquasse
Sur des accord de blues Qui laisserons la trace Du chanteur de Toulouse
Qui laisserons la trace Du chanteur de Toulouse
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12. |
On aura ce qu'on aura
02:33
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On aura ce qu’on aura
Ce s’ra peut êtres pas grand chose Ton cœur contre le mien
Mes bras autour de toi
On march’ra pas à pas
Vers d’autres lendemains
On aura ce qu’on aura
Mais qu’est ce que ce sera bien
La tête sur l’oreiller
Et les traits détendus
Tu auras les yeux fermés Peut être sera tu nue
Moi je regarderai
Sans trouver le sommeil Les minutes s’écouler
En t’appelant ma merveille
Refrain
On s’promènera parfois
Dans un parc un jardin
Toi trouvant que j’presse le pas Trouvant que je suis loin
Moi je ralentirai
Pour te donner la main
Et du même coup j’oublierai Mes peines et mes chagrins
Refrain
Des enfants il y en aura
Et nous aimerons ca
Se blottissant dans nos bras Sautant sur les matelas
De la première dent
Au laid au chocolat
De papa à maman
Au pourquoi c’est comme ça
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Laurent Pierquin Paris, France
Sa vie est axée sur l’écoute et le son. Après plusieurs albums composés en duo, trio et même solo mais toujours en studio,
il sort de sa coquille et éclos avec plaisir pour découvrir un monde de rencontre musicale.
Ce nouvel album est intime et vivant. Souvent les émotions donnent du relief au sonore.
Ici, la musique existe pour se faire plaisir, se détendre ou s'ouvrir l'esprit.
... more
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